Dansons

J'ai relu les pauvres gens de Hugo, du coup je me suis dit : moi aussi je peux d'abord !
Bon en fait je peux pas, mais j'avais commencé à pouvoir, il y a longtemps...
Ça ressemblait à ça :

Dansons, mon adorée, dansons pour un instant,
Partageons ce moment de bonheur enchanté,
Allons seuls vers la piste aux maints corps tournoyants,
Allons tourner aussi dans l’air enmusiqué.

Partageons ce moment de bonheur enchanté,
Ne laissons pas s’enfuir une telle allégresse,
Allons tourner aussi dans l’air enmusiqué,
Allons tendre les mains et virer en tendresse.

Ne laissons pas s’enfuir une telle allégresse,
Allons l’un contre l’autre, étroitement étreints,
Allons tendre les mains et virer en tendresse
Au cœur de l’univers harmonieux et serein.

Allons l’un contre l’autre, étroitement étreints,
Ensemble et seuls au monde, en rosaces grisantes.
Au cœur de l’univers harmonieux et serein,
Nos cœurs battent ensemble, écoute, écoute, ils chantent.

Ensemble et seuls au monde, en rosaces grisantes,
Nous croisons le regard au rythme de la danse.
Nos cœurs battent ensemble, écoute, écoute, ils chantent,
Chantent de leur voix douce et nous lient dans leur transe.

Nous croisons le regard, au rythme de la danse,
Assourdis par nos cœurs dont les lents battements
Chantent de leur voix douce et nous lient dans leur transe,
Nous laissant subjugués par leur rythme enivrant.

Assourdis par nos cœurs dont les lents battements,
Accompagnant le rythme en douces pulsations,
Nous laissant subjugués par leur rythme enivrant,
Nous créons un chemin par nos révolutions.

Accompagnant le rythme en douce pulsation,
Les sens emplis de l’autre et mains toujours unies,
Nous créons un chemin par nos révolutions
Qui nous mène en un monde où tout n’est qu’harmonie.

Les sens emplis de l’autre et mains toujours unies,
Nous tournoyons plus vite, en un doux tourbillon
Qui nous mène en un monde où tout n’est qu’harmonie,
Où le temps se mesure en unités de son.

Nous tournoyons plus vite, en un doux tourbillon,
Enlacés et perdus dans l’univers magique
Où le temps se mesure en unités de son,
Et où l’on entend plus que les airs de musique.

Enlacés et perdus dans l’univers magique,
Nous écoutons ce monde où les sons sont vivants
Et où l’on entend plus que les airs de musique,
S’éloigner, s’affaiblir, aller en diminuant.

Nous écoutons ce monde où les sons sont vivants,
Arrivé à son terme, au bout de l’illusion,
S’éloigner, s’affaiblir, aller en diminuant,
Sonnant un glas discret sur cette exaltation.

Arrivé à son terme, au bout de l’illusion,
Le morceau se finit par une ultime ronde,
Sonnant un glas discret sur cette exaltation,
Et nous nous réveillons en revenant au monde.

Le morceau se finit par une ultime ronde,
La musique décroît, triste gémissement,
Et nous nous réveillons en revenant au monde,
Nostalgiques, déçus, mais déjà impatients.

La musique décroît, triste gémissement,
Et nous quittons ce monde à regret, en silence,
Nostalgiques, déçus, mais déjà impatients,
Guettant l’enchantement de la prochaine danse.