La veillée

En souvenir de mon grand-père.

J'ai lu, je médite puis je commenterai ^^

Alors ^^

L'impression générale :
Le poème est une "contemplation" émouvante. Le sens est clair, les images aussi. Par contre, le rythme n'est pas régulier ou alors peu naturel (je n'ai pas compté les pieds volontairement pour ne pas chercher à savoir si le nombre y est, ce n'est qu'un ressenti à la lecture).

Dans le détail :
Le premier quatrain est impeccable autant dans la description que dans le rythme ou le vocabulaire.
Animée par le pin que la brise balance, >> répétition malheureuse de "pin", on a l'impression que le mot est pratique parce que court ^^. Remplacer l'un des deux par "arbre" ou "conifère" ou autre "végétal" :p
Ou si les lèvres se lèvent pour un sourire. >> Vers trop court. Pas dans le metrage mais dans le rythme. Parce qu'il faut appuyer les "E" pour avoir la totale...
Un esprit apaisé arrivant vers le lit, >> Ce n'est pas "partant" du lit ? a moins qu'il ne s'agisse de l'ange venant chercher le vieillard ?
La dernière strophe me parait superbe, par contre, je ne comprend pas pour "miroir en morceau". ?

Mes vers préférés :
"Le jour a fait cesser sa fureur habituelle
Un vieil homme repose, étendu, empli d’âge."
"Un missel fatigué, un miroir en morceaux,
Et un vieillard heureux au seuil de son tombeau."

En espérant que ça t'es utile ^^
Bravo tout de même, ne serais-ce que pour ces 2 strophe (la première et la dernière) qui font penser aux vers des grands "maitres" ^^.

Et bien, si peu de critiques, je t'en ai mis plein la vue là on dirait
Donc le pin. Le pin posait problème. J'étais parti sur sapin, mais la rythmique passait mal. Pareil pour conifère, j'arrivais pas à le caler dans l'harmonie. J'ai pensé à "l'arbre", mais là c'était la sémantique qui coinçait, le passage de pin à arbre ( ou l'inverse ) faisait artificiel.
Pour le vers des lèvres, le problème c'est la découpe ternaire inégale. On pourrait l'interpréter comme un tremblement ou une hésitation du sourire, mais en fait c'est juste moche . Je vais essayer de le rééquilibrer en 4-4-4, peut-être en supprimant le "ou"... A voir...
Pour la dernière strophe, c'est en fait un double hommage : l'esprit apaisé est autant celui du mourant ( mon grand-père ) que celui de ma grand-mère dont il était sûr qu'elle l'attendait là-haut. Idem pour le miroir : ma grand-mère est morte en 1998 et mon grand-père en 2005, soit sept ans de malheur après.

En tout cas, merci de ton passage, et de tes compliments ( un rien exagéré, soit dit en passant ) !

tu vas me dire que je chipote, mais moi je prononce JU IN en deux syllabes et je vois un vers à 13 syllabes... mais je dois me tromper ^^

Je vois que tu as beaucoup travaillé ton adminsitratif toi: c'était sans doute le recours en excès de pouvoir contre l'administration d'un cimetière qui a retiré le cerceuil d'un mort?

Le miroir en morceaux est-il toutes les étapes de sa vie? Parce que je trouve qu'il s'agit d'une très belle allégorie, ou alors je ne comprend rien...?!